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Dans quelle étape des 9 étapes d’un deuil bloqué suis-je ?

Faire son deuil est un processus complexe, souvent couteux par lequel nous nous devons de passer pour pouvoir à nouveau profiter pleinement de la vie. Mais comment s’en sortir lorsque nous sommes enfermé.e dans un deuil bloqué ?

Le deuil est souvent assimilé à 7 étapes d’ailleurs appelé les sept étapes du deuil.
Mais en y regardant de plus près, on peut en percevoir neuf : le déni, le marchandage, la colère, la tristesse, l’explication, la compréhension, l’intégration, l’acceptation et le réinvestissement.
Les deux indiquées en gras étant celles qui sont en plus dans le système à 9 étapes par rapport à celui en 7 étapes.

1- Première étape : le déni

Très souvent, le deuil bloqué l’est à cette étape.
Pour continuer à vivre la personne nie les fait, la perte, le disparition.
Elle refuse de croire, d’entendre, d’admettre la situation.
Son système psychique rejette la nouvelle.

Elle peut d’ailleurs développer des pathologie psychosomatiques attestant du bloquage. Tout son corps cri le refus de la perte, le refus d’accepter, le refus d’avancer.

Le choc a été sidérant.
Non, ce n’est pas possible !
C’est la première pensée qui lui vient à l’esprit.
Et sa psychéeen réponse chinte et fait comme si rien ne s’était passé.

L’étape du déni n’a pas de durée déterminée.
Cela dépend des systèmes de défense et de résistance au changement de chacun.e

Puis, quand tout va bien, au bout d’un certain temps, la personne accepte de l’admettre, en s’autorisant tout simplement de vivre dans la réalité.

2- Deuxième étape : le marchandage

Pourquoi lui/elle et pas l’autre ou moi ?
J’aurais voulu mourir à sa place !

Lorsque le deuil reste bloqué à cette étape, cette phase se révèle diabolique.
Nous serions prêt.e à tout pour remettre en question ce qui est et ce qui a eu lieu dans le passé.

Durant cette phase, nous mettons en oeuvre des tractations.
Nous cherchons à négocier des transactions avec la vie et la mort.

Le marchandage peut se retrouver dans tous les domaines de la vie afin de conjurer un mauvais sort de la vie.
Ce marchandage démarre souvent par « si » et se poursuit par un pacte d’engagement dans lequel nous somme généralement perdant.

Si mon fils (qui vient d’avoir un terrible accident de la route) s’en sort
je ferais ceci ou cela.

Mais attention dans ces cas, nous ne faisons ni de pacte avec la vie, ni avec la mort, ni avec Dieu mais avec des entités bien moins recommandables qui prendront plaisir à nous faire souffrir le reste du temps de vie qu’il nous reste et que nous devrons leur dédier.

Un commerçant juif peut rapidement se retrouver à marchander ainsi :
Si il/elle s’en sort, je ne travaillerais plus le samedi (jour du repos qui doit être dédié à Dieu).
Ainsi, il se condamne à baisser le rideau le seul jour rentable de notre activité de commerçant et à vivre dans la pauvreté jusqu’à la fin de notre vie…

Pour résumer, le marchandage est un moyen très utilisé pour diminuer une souffrance dont l’origine peut provenir de divers contextes réels, imaginaires ou symboliques dont le dénominateur commun est représenté par une situation où la vie et la mort se côtoient.

3- Troisième étape : la colère

Lorsque le deuil est bloqué dans phase de tristesse ou de colère

La colère est habituelle.
Ici, elle est l’expression pleine et entière du sentiment d’injustice ressenti par celui qui reste et qui souffre de la perte.
Elle s’installe progressivement et s’extériorise plus ou moins bruyamment et ce, pendant un temps plus ou moins long.

Cela s’arrête lorsqu’on est prêt à passer à l’étape suivante et à accepter un autre sentiment.
Celui-ci n’est plus de feu mais d’eau et vient éteindre l’incendie de la colère.

4- Quatrième étape : la tristesse

Lorsque advient enfin la tristesse, c’est que la classique phase d’état dépressif qui suit chaque décès, admis ou non tape à notre porte.
Elle s’associe régulièrement avec un autre signe : l’absence de plaisir.

Ces deux éléments occupent une position centrale dans le syndrome du gisant que l’on rencontre fréquemment dans le cadre des constellations familiales et de accompagnements qui impliquent la part transgénérationnelle de l’humain, son influence sur les faits et comportements vécus par les vivants.

5- Cinquième étape : l’explication

Lorsque le besoin d’explication mène à la situation de deuil bloqué, la personne se lance dans une quête effrénée

A ce niveau, de nombreuses causes peuvent être mises en avant afin d’admettre cette disparition.
La personne cherche un sens à la disparition; un pourquoi qui serait acceptable.

Ou, elle cherche à identifier le coupable : la vitesse, l’alcool, le temps, une malédiction, etc… ou une interprétation psychosomatique originale.

6- Sixième étape : la compréhension

Elle suit de très près la phase précédente.
C’est le résultat de notre effort à créer un narratif expliquant le pourquoi de ce drame ou de ce départ que l’on parvient rarement à concevoir comme définitif.

7- Septième étape : l’intégration

Cette étape est généralement courte.
Elle correspond au passage des informations entre le mental et le cœur.
Avant cela on reçu l’information et l’on savait.
Maintenant, nous sommes capable de percevoir et ressentir la perte.

8- Huitième étape : l’acceptation, le pardon et/ou le lâcher-prise

Le décès est enfin admis.
Nous avons pris conscience du caractère définitif de la perte.
Progressivement, la personne devient capable de se détacher de la charge émotionnelle engendrée par la disparition.

libérer un deuil bloqué par l'acceptation que la mort, lorsqu'elle vient en son temps est une délivrance

Cette étape s’achève avec l’acceptation simplement factuelle et concrète que l’être cher a rejoint son séjour de paix.
Nous acceptons que c’est ce qui est juste et dans l’ordre des choses.
On accepte de le laisser partir en paix et nous lui pardonnons d’être parti.

9 – Neuvième étape : le réinvestissement

La personne a pris du recul face à cet épisode.
Cela demande du temps pour en arriver là. C’est d’ailleurs pour cela que culturellement, nous définissons la durée minimale d’un deuil à un an.

Après cela, la personne peut sortir de la nostalgie du passé et réinvestir pleinement le présent.
Elle peut s’investir à nouveau dans sa vie.

Lorsque nous sommes arrivés à cette dernière étape, la vie peut continuer même si nous avons toujours ce drame en tête.
On a tourné certaines pages.

Que faire dans une situation de deuil bloqué ?

débloquer le processus de deuil bloqué par l'acceptation de la disparition

Le cheminement sur la route d’un deuil, peut être facilité par une démarche personnelle intérieure ou avec l’aide et le soutien d’un professionnel.
Malgré cela, le deuil peut tout de même également être freiné. Voire même le deuil bloqué.

Ici, il n’y a pas de règle cela dépend de la personne, ses ressources, sa situation de vie, son histoire, son vécu… et ceux de ses aïeuls.

Un deuil peut se retrouver bloqué à n’importe quelle étape.
Certaines étapes étant plus coûteuses que d’autres.

Un professionnel est alors une ressource inestimable pour pouvoir trouver les moyens et ressources pour dépasser cette étape qui se révèle à nous comme infranchissable seul.e.

Après diagnostic, le professionnel pourra définir et mettre en oeuvre les action nécessaires pour débloquer votre processus de deuil pour que vous puissiez pleinement revenir à la vie et gouter à ses saveurs et plaisirs.

Un deuil bloqué empêche généralement toute avancée dans une autre direction d’investigation, si pertinente soit-elle.
Ou nous pousse à vivre dans une fuite en avant en nous noyant dans une euphorie et un bonheur factice.

Vous avez besoin d’aide ou d’accompagnement pour débloquer votre situation en lien avec le deuil d’un être cher ou un deuil symbolique ?

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