Menu

Tirer les rideaux empêche la lumière d’entrer mais ne prouve pas que la lumière n’existe pas

empêche la lumière d'entrer

Il est des vérités que nous redoutons. En effet, généralement nous préférons les contourner et les occulter à tel point que nous préférons nous aveugler volontairement.
Comme si, en tirant les rideaux de notre conscience, nous pouvions faire disparaître la réalité.
Le déni devient alors une stratégie de survie. Il protège, il atténue, il évite la douleur immédiate. Mais il prive aussi de la lumière nécessaire pour avancer, apprendre et transformer ce qui a été vécu.
Nous enfermer dans la prison de nos convictions empêche la lumière d’entrer mais ne prouve pas que la lumière n’existe pas.

Le déni, une armure fragile

Le déni se présente souvent comme une armure. Lorsqu’un échec survient, surtout lorsqu’il touche une dimension intime comme l’amour, la parentalité ou la vocation, ou lorsque les expériences factuelles de la vie se confrontent frontalement à nos convictions ou valeurs, il paraît insupportable d’en assumer la responsabilité.

empêche la lumière d'entrer protégé de déni

Reconnaître ses choix, ses erreurs ou ses angles morts revient à s’exposer à une forme de jugement intérieur, que nous conférons assez facilement aux regards et jugements des autres. Mais qui n’est en réalité que le reflet de notre propre jugement envers nous-même. Celui-ci est parfois, voire souvent, bien plus cruel que celui des autres.

Alors nous construisons des récits parallèles. Nous accusons les circonstances, le destin, la malchance. Nous déplaçons la responsabilité sur autrui, convaincu.e que « si l’autre avait été différent », les choses auraient marché.

Mais sous cette couche de protection, une fissure demeure. Elle s’ouvre dès que la lumière d’un rappel, d’un souvenir ou d’une nouvelle expérience tente de percer les rideaux tirés.

L’exemple des répétitions

Prenons l’exemple d’une femme qui a déjà traversé un premier échec conjugal, peu de temps après la naissance de son premier enfant. La douleur a été immense.

Pour elle, admettre que son comportement, ses attentes, ses peurs ont joué un rôle majeur dans cet échec est insupportable, inacceptable, innommable.

empêche la lumière d'entrer ou protège t'en

Elle a donc préféré se convaincre que la faute venait de l’autre. Ainsi, dans son esprit, elle a engrammé que c’était son ex-compagnon, père de son premier enfant au demeurant, n’a pas été assez ceci ou cela. Et qu’il n’a pas assez fait ceci ou cela.
Mais, a-t-elle jamais verbalisé des demandes claires et concrètes ?
A-t-elle accepter d’entendre la réponse de l’autre… notamment lorsque celle-ci était négative et allait donc à l’encontre de son envie, de ses souhaits et exigences ? I
l est fort à parier que non.

Elle a donc pris le rôle de juge et partie pour tout bonnement condamner l’autre sans appel sur l’autel du manquement.

Ainsi, elle a tirer les rideaux de la conscience véritable. Et, de ce fait empêche la lumière d’entrer pour faire entrer la lumière sur le déroulé de l’expérience vécue. La seule conclusion qu’elle en a tiré est que l’autre était défaillant.

La vie étant telle qu’elle est, l’histoire ne s’est évidement pas arrêtée là. Car ce qui n’est pas résolu ou dénoué ou reconnu et nommé se répète.

La lumière cherche toujours à se frayer un chemin pour que même celui aqui a choisi d’être aveugle puisse voir

Quelques années plus tard, inévitablement, l’histoire se répète.
Il s’agit d’une nouvelle union avec un homme qui semble différent en de nombreux points. Bien qu’en réalité, pour celui ou celle qui voit, les similitudes sont nombreuses.

Tirer les rideaux empêche la lumière d'entrer mais la lumière se fraiera toujours un chemin

En systémique, nous savons que nous ne sommes jamais attiré par quelqu’un par hasard. Et que si un couple se forme. C’est que nous avons des choses à travailler ensemble que ce soit dans la joie et la douceur avec humour ou dans la dureté et la douleur avec colère.

La relation prend place, et rapidement vient la naissance d’un second enfant. De façon concordante, les mêmes tensions réapparaissent, les mêmes malentendus s’accumulent, et la relation s’effondre…. à nouveau.

Pourtant, pour cette femme, les deux situations n’ont pas de similitudes car les caractères et sujets de discordes sont différents.
Néanmoins, en termes de processus, pour le praticien éclairé, c’est du pareil au même. Nous sommes tout bonnement dans un écho à la première situation.

Malgré cela, reconnaître le schéma et son rôle actif dans ce scénario est trop douloureux pour cette femme. Alors elle ferme à nouveau les rideaux, se réfugiant dans le récit d’une malchance injuste.
Elle se cache, se drape dans du déni et empêche la lumière d’entrer pour ne pas reconnaitre sa part dans ce nouvel échec. Car cela serait trop douloureux de reconnaitre notre propre rôle et responsabilité.

Pourtant, refuser de voir n’efface pas la lumière d’être et d’exister.
Les faits demeurent.
Ils attendent simplement advienne le courage d’être regardés en face.

Les stratégies du refus

empêche la lumière d'entrer en te protégeant de déni

Nous avons tous nos façons d’empêcher la lumière d’entrer :

  • La fuite en s’occupant à l’excès, pour éviter de penser.
  • La minimisation en se disant que ce n’est pas si grave.
  • La victimisation en rejetant toute responsabilité sur l’extérieur.
  • La justification en enchaînant les arguments pour rendre l’échec logique et inévitable.

Toutes ces stratégies ont un point commun : elles évitent l’instant de vérité où nous devrions nous demander quelle est notre part dans l’histoire. Et ainsi de trouver un remède pour que l’histoire ne recommence pas encore une fois dans la relation suivante. Ou, si nous décidons de ne plus avoir d’enfant… que la situation se réinvite en résonance dans un autre domaine… et cela advient souvent dans le domaine professionnel.

Réouvrir les rideaux pour laisser entrer la lumière

Accepter de laisser entrer la lumière, ce n’est pas se condamner. C’est au contraire s’offrir la possibilité de comprendre, d’apprendre et de se libérer.

empêche la lumière d'entrer pour se protéger n'est utile et efficace que si c'est temporaire

Reconnaître sa responsabilité n’est pas un acte d’autoflagellation mais un pas vers la liberté.

L’acceptation et l’autonomisation sont nécessaires et incontournables pour reprendre notre vie en main et notre pouvoir à améliorer réellement notre vive. Car ce que nous assumons, nous pouvons la transformer.

En constellation, on le constate inévitablement : celui qui porte le poids d’un autre en est alourdit et empêche le réel propriétaire de ce poids d’en faire quelque chose; ne serait-ce que s’en libérer.

C’est aussi ainsi que notre attitude et ou notre comportement ou celui d’un.e de nos proche empêche la lumière d’entrer.

C’est le principe de la patate chaude.

Tout le monde se la transmet mais elle reste toujours aussi chaude. Sauf que ce que tout le monde à omis de mettre en lumière est que seul.e celui ou celle qui est à l’origine de l’entrée de la patate chaude dans le système pourra l’en faire sortir car elle lui appartient et ne répond qu’à ses demandes.

Tirer les rideaux empêche la lumière d’entrer, mais la lumière existe malgré tout.
Elle est là, prête à inonder la pièce dès qu’on accepte d’écarter le tissu qui nous en prive… quelle qu’en soit la nature.

Dans nos vies, il en va de même. La vérité, même douloureuse, contient toujours en elle la promesse d’une transformation et les cadeaux qui suivent une libération véritable.

Le déni est une stratégie humaine qui n’a d’utilité que si sa durée est courte.

empêche la lumière d'entrer est nécessaire pour jouer à se refiler la patate chaude

Nous avons tous dans notre vie utilisé le déni, à un moment ou à un autre. Le déni nous a permis de tenir debout quand tout vacillait. Mais il ne peut pas devenir un mode de vie. Son utilité est de nous donner un temps de répit pour pouvoir développer les ressources dont nous avons besoin afin de faire face à la réalité de la situation.

Le déni est le rideau que nous tirons pour empêcher la lumière d’entrer le temps que nos yeux soient prêts à voir sans être aveuglés.

Celui ou celle qui refuse de voir « pour toujours » finit par revivre les mêmes épreuves, dans un cercle répétitif et stérile.

En osant ouvrir les rideaux, même avec crainte, même progressivement, à notre rythme, nous nous offrons la chance de voir la lumière, d’y puiser de la force, et de changer le cours de notre histoire.

empêche la lumière d'entrer jusqu'à ce que tu sois prêt.e à les rouvrir

Le contenu de cet article trouve une résonance en vous et vous souhaitez sortir de la boucle dans laquelle vous êtes enfermée ?
Vous avez fait le tour de la stratégie qui consiste à tirer les rideaux et les maintenir fermés pour empêcher la lumière d’entrer et vous souhaitez pouvoir afin discerner, nommer et accepter ce qui est pour pouvoir vous libérer de cette boucle infernale ?

Soyez libre de requérir un rendez-vous :

Réserver dès maintenant votre premier rendez-vous en tant que particulier 
➡️ en cabinet à Grasse St Antoine (06) Alpes-maritimes / PACA – France
➡️ en visio


Réserver dès maintenant votre premier rendez-vous en tant que professionnel 
➡️ en cabinet à Grasse St Antoine (06) Alpes-maritimes / PACA – France
➡️ en visio

Laisser une réponse