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Accepter la confrontation à l’autre pour améliorer la relation

Pour de nombreuses personnes, la confrontation est une épreuve inconfortable qui fait peur. Cela s’explique aisément. Elle est synonyme de prise de risques.

On ne sait jamais d’avance comment l’autre protagoniste va réagir. Ni comment nous-même nous allons le faire face à sa réaction.

Or, sa #réaction (tout comme la nôtre) sera grandement conditionnée par notre état intérieur, son état intérieur, les mots que nous employons, l’intention qui nous anime, … Mais aussi, comment nous les utilisons. Et, quelles interprétations nous en ferons, chacun à notre tour en fonction de comment ceux-ci vivent, interagissent et se mêlent au sein de notre système de représentation.

Pourtant, malgré tout cela, la confrontation et les risques qu’elle constitue un, voire le seul, recours qui puisse nous sortir de la difficulté. Nous pouvons même dire qu’elle représente le meilleur potentiel de résolution.

Petit aparté optionnelle à propos de notre système de représentation

Notre système de représentation est ce à quoi un mot se réfère pour notre conscient et notre inconscient. Le lien que nous faisons entre un mot (ou une suite de mots) et d’autres éléments que notre système cognitif considère comme connexes.

Par exemple si je parle de croquer une pomme. Pour certains, cela se réfère à :

un plaisir ou un déplaisir alimentaire, pour d’autres à la source des péchés du monde, pour d’autres encore au logo d’une célèbre marque, pour certains à un souvenir heureux et joyeux (un picnic un beau jour de printemps) ou malheureux (le jour où j’ai cassé ma dent), à accéder à la connaissance (du bien et du mal en option)…

Oser la confrontation dans le couple

La confrontation nous permet de dénouer et fluidifier une situation qu’elle soit matérielle ou non. La confrontation à une peur nous permet de la dissoudre ou de trouver des #ressources ou stratégies pour la rendre moins impressionnante, moins limitante ou la #désamorcer.

Dans le couple, ou au sein de notre relation, oser la confrontation est un témoignage d’Amour. Car, si j’aime l’autre, alors, je vais pouvoir investir ce temps, cette énergie et investir la difficulté que je ou que nous rencontrons pour nous offrir le meilleur.

Si je choisis de prendre la fuite, c’est que soit mon couple n’a pas assez de valeur pour moi, soit je vis avec un manque d’Amour qui me rend faible.

Fuir face à l’adversité est un témoignage de faiblesse

Cette faiblesse a plusieurs noms selon les cas :

  • vouloir être aimé(e)
  • être feignant(e)
  • le désintéret
  • la peur
  • l’incontinence
  • le manque de confiance ou d’estime
  • …etc

Il est très commun de trouver un fuyant dans un couple. De nombreuses raisons peuvent pousser une personne à fuir, contourner le problème, le remettre à plus tard ou tout bonnement le nier.

Mais pourquoi choisir d’être fuyant ?

Parce que c’est souvent plus facile. Pas besoin de s’expliquer, d’avoir des raisons valables, de négocier, de chercher un compromis ou de se positionner… bref d’avoir à se confronter à notre autre ou même à la réalité. Mais, en contre partie, ça ne règle rien. Ca permet simplement de favoriser le pourrissement plus ou moins silencieux de la situation. Mais le ver est bel et bien déjà dans la pomme. Il continue à rependre ses méfaits.

Mon propos n’est pas de juger ou de stigmatiser qui que ce soit. Qui n’a jamais eu la tentation d’opter pour la fuite avec le doux espoir que tout allait se régler tout seul, en toute autonomie.

Parfois, ça fonctionne… Mais en toute sincérité, sauf exception, ce n’est que temporaire. A la prochaine baisse de régime ou lorsqu’une situation similaire se représente…

Ne nous leurrons pas, elle se représentera presque inévitablement. Nous revivrons inévitablement la même chose tant qu’aucun positionnement ne sera effectué. L’expression, la communication, la verbalisation sont nécessaires pour dénouer les problèmes.
Sinon, on prend les mêmes et on recommence !

Mener une confrontation réussie

Une confrontation réussie demande un certain nombre d’éléments : écoute, présence, clarté d’esprit… pour qu’une communication bienveillante et inclusive puisse prendre place. Cela requière des qualités de communication, de médiation, de négociation… Mais, avant tout cela, une confrontation réussie nécessite une pleine disponibilité intérieure et extérieure des parties concernées. Et la capacité d’aimer l’autre même lorsqu’il/elle nous offre un partage qui peut être inconfortable et ne pas aller dans le sens de ce que nous voulons ou de ce qui nous fait plaisir.

L’erreur la plus commune est de prendre un positionnement de jugement conscient ou inconscient. Ou, à rechercher d’où vient la faute. Ainsi, on en arrive facilement à acculer l’autre.
Avoir le bon positionnement, l’état d’esprit adéquat est une nécessité absolue. A défaut, il vaut mieux s’abstenir de lancer la confrontation qui risque de donner lieu à un conflit insoluble sans porte de sortie.

Avant même de commencer la confrontation, il est essentiel de se souvenir notre intention profonde. Puis de se rappeler à soi-même à quel point notre Amour est précieux pour nous. Combien nous souhaitons en prendre soin et lui donner le meilleur pour qu’il/elle puisse se nourrir, grandir, fleurir. En ouvrant ainsi notre coeur, nous pourrons mobiliser un état d’esprit favorable qui sera bien plus adapté que celui de la peur.

Être accompagné(e) et oser la confrontation

Si vous vous trouvez dans une situation complexe, souffrante, difficile… ou qui vous semble insoluble, ce n’est pas une fatalité. Des solutions existent si vous ne laissez pas la situation se gangrener.

Si vous ne parvenez pas à les identifier, les mobiliser ou les déployer seul(e). Peut-être devriez-vous songer à vous faire accompagner dans ce sens ?

Si tel est votre souhait, vous avez la possibilité de requérir un accompagnement ici

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