Menu

Suis-je normal ou pervers ?

Je suis marié depuis de nombreuses années et je suis sexagénaire.
Avec mon épouse, nous nous aimons profondément.
Cependant mon épouse ne souhaite plus du tout de câlins et encore moins de sexualité.
J’envisage donc fortement la recherche d’une « Amie » pour partager des moments câlins…
Je ne sais plus si je suis normal ou pervers… Qu’en pensez-vous ?

Est-ce normal ou pervers de vouloir continuer à avoir une vie sexuelle adultère ?

La question n’est pas simple. D’autant plus dans notre société judéo-chrétienne. Où démarre et où s’arrête ce qui est sain ou normal et démarre ce qui est pervers ?

Je dirai que cela dépend. Pour répondre à la question, je vais sortir de toute considération religieuse et répondre en terme de besoin lié à l’humain et selon la bienséance et le respect dans le couple.

Si je suis honnête, la situation revient trèèèèèèèèèèèèès souvent.

Généralement, c’est Madame qui se désintéresse de la sexualité. Car, la sexualité traditionnelle est majoritairement peu satisfaisante pour les femmes.
Or, de nos jours s’en tenir au devoir conjugal en contre partie d’être entretenue n’est plus véritablement d’actualité.
Les femmes sont autonomes, indépendantes financièrement et conscientes qu’elles ont le choix du consentement, l’obligation et l’acceptation de ce qui est souvent vécu comme un viol conjugal n’est plus accepté ni acceptable.

Sans aller jusque-là, s’obliger à satisfaire les besoins de Monsieur en se soumettant à son bon vouloir ne l’est plus non plus.
Alors pourquoi se contraindre à subir un coït sans réel envie ou plaisir. Car oui Messieurs, il est nécessaire de savoir que 1 femme sur 3 avoue n’avoir jamais atteint l’orgasme au cours de sa vie grâce à la pénétration. En considérant que certaines ne l’avoueront jamais, cela en dit long.

Cela étant dit vous comprendrez pourquoi beaucoup finissent par ne plus vouloir être pénétrée.

Mais je ne demande que des câlins, pourquoi ne veut-elle pas ?

Crédits : PeopleImages 
Référence de la photo :1368201201

Soyons honnêtes Messieurs, ces Dames savent pertinemment que vous commencez par vouloir un câlin ou un massage et que cela finit avec une autre demande qui n’est plus acceptable pour ces dames.

Je le vois bien durant les accompagnements de couple. Monsieur dit ne vouloir que du contact et rien de plus.
Mais Madame rétorque toujours que :
« Oui, au départ il veut un câlin mais parce qu’il veut arriver ailleurs par la suite ! Et ça, je n’en veut plus.« 

Une chose est possible alors.
Si vous souhaitez réellement des câlins sans aller vers autre chose et sans arrière pensée, alors prenez un engagement avec Madame et tenez vous-y.

Chérie, est-ce qu’on peu juste se câliner ?
Je te promets de ne pas t’en demander plus.

Mais attention ⚠️, si vous ne tenez pas votre parole… vous aurez brûlé toutes vos chances.

Vouloir une vie sexuelle en dehors de ma compagne, est-ce normal ou pervers ?

Je pourrais, en introduction, dire que cela dépend de ce qui vient autour.
Néanmoins, vouloir avoir une vie sexuelle est normal et pas pervers.
Souhaiter que cette part de l’existence soit épanouie est normal.

L’activité sexuelle est un besoin de base de l’humain.

Il est d’ailleurs présent au premier niveau des besoins de la pyramide de Maslow.
Les autres formes de besoins venant ensuite.

Ce besoin est aussi reconnu dans la grille des besoins « officielles » utilisée dans le cadre de la Communication Non Violente.

Mais, la question de comment il est bon d’y répondre est une autre étape. Cela peut être avec notre partenaire, en le faisant par nous-même, par d’autres biais acceptables pour nous…

Il est aussi essentiel de prendre en compte les engagements que nous avons pris envers notre autre. Généralement, il a été dit, d’autant plus si nous sommes marié.e.s, que nous nous engageons à être fidèles l’un à l’autre.
Cela a aussi une incidence selon la religion qui est la vôtre, alors comment faire ?

Ce qui est certain, c’est que tout besoin réel réprimé ouvre potentiellement une brèche qui pourra mener à la perversité.
C’est en tout cas ce que montrent les études.

Comment faire pour amener notre autre à comprendre notre besoin et accepter que nous avons besoin d’y répondre ?

Parlez-en ensemble !

Le ciment du couple est la communication. Cela est juste lorsqu’on est d’accord mais aussi surtout lorsqu’on a des points de vue, des objectifs ou des besoins opposés ou discordants.

Expliquez à votre autre que vous constatez qu’elle n’a plus envie, que cela vous peine et que vous pouvez accepter cela. Attention ! uniquement si c’est effectivement le cas ! Soyez totalement honnête, c’est très important. Tout en adoptant un discours bienveillant et entendable par votre autre.

Demandez-lui aussi, si cela vous semble juste, ce qu’il ou elle en pense.
Est-ce que cela est temporaire ou durable ?
Qu’est-ce qu’elle/il ressent par rapport à cela ?
Qu’attend-elle/il de vous ?

Partagez-lui votre besoin, vos questionnements.
Puis, discutez des possibles que vous avez envisagés.
Et invitez-la à exprimer des propositions.

Accompagner les couples depuis de nombreuses années m’a amenée à savoir que le plus important, c’est ce qui convient aux deux dans le couple.

Ce qu’en pensent les autres ou le qu’en dira-t-on n’a pas sa place.

La notion même de fidélité a différente manière d’être vue et d’être définie.

Dans certains couples, la fidélité est reconnu lorsque l’un annonce au premier qu’il va rencontrer un date pour une relation extra-conjugale. Pour d’autres, c’est de s’engager à ne pas embrasser ou de stopper la relation si des sentiments s’immisce dans la relation avec l’amant.e.

J’ai aussi connu des couples où l’accord était que les activités extra-conjugales se devaient de rester cachées et invisibles de l’extérieur et que l’abstient devait ne rien en savoir mais laisser l’autre libre de ses activités sexuelles.

Que faire si nous ne parvenons pas à en parler ensemble ou à trouver une solution ?

Consultez un.e professionnel.le, son travail consiste aussi dans la conciliation et la médiation pour le couple.
Le/la professionnel.le amènera son expérience et sa présence aide à ne pas rentrer dans une confrontation violente.
Car si la confrontation est bénéfique, que la violence s’invite dans la dynamique est contre-productif.

J’envisage d’avoir une relation extra-conjugale, suis-je normal ou pervers ?

D’après les circonstances qui ont été posées, avoir besoin de répondre aux besoins humains de contact et de sexualité n’a rien de pervers, cela est humain.
La perversité va plus généralement se situer dans les extrêmes, là où la sexualité devient dysfonctionnelle, violente, exagérée, addictive, obsessionnelle… ou prend des applications inappropriées (violence, humiliation, zoophilie, pédophilie… )

Si vous souhaitez être accompagné.e.s, soyez libre de réserver un rendez-vous :

Vous serez accompagné.e.s dans la bienveillance et dans le respect de votre unicité. Il n’est pas question d’avoir de jugement mais de vous accompagner vers la meilleure résolution pour vous.

Premier rendez-vous à distance (en visio)

  • en couple (c’est à dire que vous serez présent.e.s tou.te.s les deux)
  • en individuel (vous seul.e ou il/elle seul.e)

Premier rendez-vous en cabinet à Grasse 06 130 (PACA- Alpes-Maritimes-France)

  • en couple (c’est à dire que vous serez présent.e.s tou.te.s les deux
  • en individuel (vous seul.e ou il/elle seul.e)

Au plaisir 🌷

Laisser une réponse