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Faire face à la rupture

Qu’elle soit choisie ou subie, la rupture est un moment particulier de la Vie. Son intensité et la difficulté à la dépasser va dépendre de qui nous sommes, de notre histoire et de ce qui s’est joué jusque-là.
Mais le challenge alors est de demeurer dans le flux de la Vie et de continuer à vivre plutôt que survivre.

De façon assez générale, un rupture va impliquer un processus de deuil.
C’est-à-dire qu’à un moment donné, il existait une réalité, des projections qui en émanait, et parfois même un idéal que nous nous nourrissions en lien ou pas avec cette réalité.

La plupart de temps, ce qui pose problème, ce n’est pas que ce que nous vivions ait pris fin, bien que… Mais, le plus dur est d’accepter que nous sommes amené.e.s à renoncer aux potentiels que nous avions perçus.

Accepter la réalité de la rupture est une grande étape

Parfois même, notre mental nous raconte qu’accepter cela, c’est renoncer à l’atteinte de notre idéal.
Lorsque cela advient, démarre une lutte intérieure qui rend la possibilité d’une voie de sortie, un chemin de résolution impossible à envisager sans une aide extérieure.
Car il nous est tout bonnement impossible de renoncer à un idéal que nous portons.
Regarder cette possibilité sans être accompagner est quasiment inatteignable.

Quel est le risque me direz-vous ?

De rester coincé.e dans ce dilemme intérieur le reste de notre vie et nous retrouver dans l’incapacité d’avancer et de passer à autre chose. Aller au-delà seul.e se révèle souvent impossible.

Mais l’expérience me fait dire que ce n’est pas une fatalité.
Avec un peu d’aide pour remettre les choses à leur place, la fluidité, la douceur et la joie de vivre peuvent vite reprendre le dessus.

La rupture est une invitation à passer d’un espace à un autre

Dans l’ancien espace, dans lequel nous nous trouvons encore tant que nous n’avons pas accepter de passer à autre chose, nous savons et connaissons ce qui est là, présent.
Cela correspond à notre zone de confort.

Cette zone porte assez mal son nom lorsqu’on ne comprend pas de quoi on parle.
En vérité, cette zone n’est confortable que pour notre cerveau primitif qui gère les problématiques de survie. Pour lui, la sécurité est primordiale.
Ainsi tout ce que nous connaissons est confortable car nous y avons déjà été confronté.e et nous sommes toujours en vie.
Alors c’est ok. Pour lui c’est tout confort.

Et, cela, quant bien même si dans les faits, la situation est insupportable, invivable, inextricable pour tout le reste de notre être…

Sauf pour la part qui souffre de dépendance affective et qui est prête à tout subir tant que l’autre ne part pas.
Or, pour cette part-là, la rupture, la séparation est tout bonnement inenvisageable.
Elle préfèrerait mourrir brulée et torturée plutôt qu’accepter cela.

Ou encore si nous avons un syndrome qui nous amène à vivre une distortion de la réalité. Distortion au sein de laquelle malgré l’horreur et la souffrance, nous n’y voyons qu’une relation parfaite digne des meilleurs Disney.

Alors, il est vrai que parfois nous voyons bien la réalité que nous nous affairons corps et âme à nier presque instantanément.
Tout en cherchant à nous convaincre qu’il ne manque pas grand chose pour que ce soit vrai.
En usant de l’élasticité dont nous faisons preuve pour gommer tout élément qui pourraient nous prouver le contraire.

Si nous changeons, cela ne peut être que pour du mieux.

Pourtant dans la réalité des faits, si quelque chose prend fin, c’est que cela ne nous convenait plus (consciemment ou inconsciemment), d’un point de vue énergétique, vibratoire ou autre. Et qu’il est temps pour nous de nous diriger vers un autre espace pour y vivre une autre expérience.
Celle-ci ne peut-être que plus en lien et en résonance avec qui nous sommes, aujourd’hui, et ce que nous avons à expérimenter.

On change toujours pour mieux.
Même si le mieux n’est pas toujours reconnaissable au premier abord.
Mais c’est ainsi indéniablement. C’est une question d’attraction et de résonance.

Accepter la rupture est le passage obligatoire pour goûter aux saveurs du nouvel espace qui s’offre à nous

Ce qui reste complexe est d’accepter de renoncer à ce qui était en ne sachant pas ce qui sera trouvé de l’autre coté du seuil. Alors, effectivement nous pouvons avoir peur.

Accepter la rupture revient à passer le seuil du portail qui sépare deux réalité. Or ce portail est surveillé par ses gardiens dont la tâche est d’éviter qu’une personne indigne ou inappropriée ne puisse accéder à ce passage.

Pour être digne et éligible à traverser ce portail, ce seuil, nous devrons affronter nos propres dragons.

Pour cela, peu de choix s’offrent à nous, si nous ne voulons pas rester coincé.e dans un schéma répétitif ou une situation figée qui en viendra à nous tuer à petit feux.
Il nous faudra leur faire face et les regarder droit dans le yeux.
Et, j’avoue seul.e ce n’est pas évident.
C’est même parfois impossible. Sinon, nous l’aurions déjà fait !

Faire face à la rupture implique de se confronter à nous-même et à notre vécu

Regarder une dernière fois en arrière, reconnaitre et honorer ce qui était, ce que cela nous a offert de vivre et expérimenter puis, accueillir que c’est fini et que c’est ok.

Ici, ce qui se joue est un choix celui de la mort ou de la vie. Qui correspond, dans les faits à accepter de laisser aller ou vouloir retenir ce qui n’a plus lieu d’être.

La mort se situe dans notre incapacité à nous laisser porter par le flux de la vie.
Notre résistance qui nous pousse à vouloir rester, nous maintient dès lors dans un espace de mort car la vie l’a quitté.
Et cela se réalise à grandes peines car cette résistance à demeurer immobile face au courant est très couteux en énergie.

Or, la vie continue mais elle est entrain de changer d’espace.
Notre seule voie pour nous y reconnecter pleinement est de passer le seuil. Ainsi, nous pourrons aller nous délecter de ce qui nous attend de l’autre coté. Tout en s’offrant le seul moyen à notre portée pour retourner pleinement dans le flux de la Vie.
Alors seulement elle pourra continuer à nous alimenter et nous pourrons nous y abreuver.

Néanmoins, pour passer le seuil, il est souvent nécessaire de nommer les choses, reconnaître ce qui se joue pour nous, nos difficultés, nos freins, nos espoirs avortés… accueillir notre tristesse, aimer, détester… et pleurer tout cela.

La rupture est le moyen nécessaire pour s’offrir un véritable nouveau départ

Dans un couple, parfois la rupture définitive est dure à accepter mais inévitable.
Être accompagné.e.s dans la matérialisation de celle-ci offre de pouvoir réaliser cela proprement, sainement, intelligemment dans le respect de soi et de l’autre.

Pour d’autres, la rupture est une nécessité pour casser un mauvais élan et pouvoir reconstruire ensuite une histoire nouvelle sur des bases saines.
L’accompagnement en Conscience est alors un cadeau inestimable à se faire pour ne pas reproduire ou laisser se réinviter les éléments dysfonctionnels.

J’aurais pu ici, vous parler de l’importance de ce soucier d’utiliser uniquement des métaux sublimés plutôt que de ré-user de nos métaux lépreux, mais alors, il me faudrait vous faire un cours d’alchimie.
Sauf qu’ici cela n’aurait pas de sens de connaitre la théorie.
Le plus important pour vous, c’est d’oeuvrer avec les bons éléments, en pratique 😉

Dans tous les cas, soyez libre de requérir un accompagnement. Que ce soit en visio ou en présentiel, vous vous offrez la possibilité de partager le meilleur

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